venerdì, 19 aprile, 2024
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Domenica, 07 Aprile 2024
Pubblicato in Sipario 2024
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In copertina: Dacia Maraini. Foto Giuseppe Moretti

Venerdì, 05 Aprile 2024
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GRAN BAZAR (il criceto oreintale)
de Fiammetta Carena

Une sorte de grand bazar ambulant, le Grand Bazar, ouvre et ferme ses portes en se déplaçant dans un monde ravagé par des explosions aussi fréquentes qu'incongrues, par le manque d’eau, par un déclin généralisé. Une chaleur effroyable pèse sur tout. Le Grand Bazar vend une eau de source extrêmement rare en bouteille en verre ; des larves, des grillons, des sauterelles et des ermites sous vide ; des vêtements simples mais de grande qualité pour dames et messieurs ; de petits miroirs pour mieux se connaître... Et ce n'est pas tout : lecture de la main avec services sexuels éventuels moyennant un petit supplément, tarot, horoscope, coiffure par le coiffeur Antoine et une brève consultation avec le psychologue du Grand Bazar, le trio Rebecca (un et trois, masculin et féminin). Enfin, la délicatesse que tout le monde rêve de pouvoir manger : le hamster oriental, une grande rareté. Trois hommes - employés ? Vendeurs ? Cadres ? - font la publicité des merveilles infinies du Grand Bazar au mégaphone. Un client mélancolique, craintif et plein d'espoir arrive à l'heure d'ouverture et est immédiatement submergé par des offres mirifiques, des biens totalement superflus, une lecture de la main, un horoscope, une courte séance de psychothérapie avec le trio Rebecca, un petit ajustement - sans eau - des cheveux avec le grand Antoine pendant que des explosions plus ou moins lointaines se succèdent. Et il achète, hébété, entraîné dans le tourbillon. Il achète un sombrero, des larves et des sauterelles, des shorts de football, un ours en peluche, un miroir. Les trois employés/vendeurs/cadres se servent d'une benne à ordures d'où ils extraient les différents articles et vêtements, perruques, peignoirs, accessoires variés, pour ensuite les remettre à l'intérieur. En effet, ce sont eux trois qui représentent tour à tour le coiffeur Antoine et ses clientes, le trio Rebecca, le lecteur de tarot Fritz et la lectrice de la main, la gitane Sibilla, qui parle une langue incompréhensible. Au moment du paiement (roubles, yens, dollars, tout est bon), le client est accusé d'être un "agent étranger" non spécifié. Il est soumis à des intimidations et à un interrogatoire musclé (les mêmes trois employés en tant que policiers), nie les accusations, terrorisé. Et... voilà, les lumières se rallument dans la salle : c'était tout un jeu, un spectacle au bénéfice des clients du Grand Bazar (le public dans la salle). Le client a une crise nerveuse : il pleure, rit, bave, implore la pluie... Il implore les chênes, les roses, les étoiles, qu'il a vus dans les dessins, pas dans la vie. Mais la réalité est implacable :tout se remet en place et au client est offert gracieusement une collation à base de larves. Le Grand Bazar est généreux, il est impérissable. Un monde futur ou un univers parallèle absurde ?
Possible ? Redoutable ? Qui sait...

Venerdì, 05 Aprile 2024
Pubblicato in Sinopsi testi
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GRAN BAZAR (il criceto oreintale)
de Fiammetta Carena

Una specie di grande magazzino ambulante, il Gran Bazar, apre e chiude i suoi battenti muovendosi in un mondo devastato da esplosioni tanto abituali quanto incongrue, dalla mancanza d’acqua, da un disfacimento generale. Su tutto incombe un caldo spaventoso.
Il Gran Bazar vende rarissima acqua di sorgente in bottiglietta di vetro; larve, grilli, cavallette e termiti sotto vuoto; abbigliamento semplice ma di ottima qualità per signore e signori; piccoli specchi per conoscersi meglio… E non basta: lettura della mano con eventuali servizi sessuali per un piccolo extra, tarocchi, oroscopo,  dei capelli eseguita dal coiffeur Antoine e un breve consulto con lo psicologo del Gran Bazar, il trio Rebecca (uno e trino, maschio e femmina).
Per finire, la prelibatezza che tutti sognano di poter mangiare: il criceto orientale, grande rarità.
Tre uomini - buttadentro? Commessi? Dirigenti?- pubblicizzano al megafono le infinite meraviglie del Gran Bazar. 
Un cliente malinconico, timoroso e speranzoso arriva all’orario di apertura e viene subito travolto da offerte mirabolanti, beni totalmente superflui, lettura della mano, oroscopo, breve seduta psicoterapeutica con il trio Rebecca, aggiustatina -senza acqua- ai capelli con il grande Antoine mentre si susseguono esplosioni più o meno lontane.
E lui compra, inebetito, trascinato nel gorgo. Compra un sombrero, larve e cavallette, pantaloncini da calcio, un orso di peluche, uno specchio.
I tre buttadentro/commessi/ dirigenti si servono di un cassonetto della spazzatura da cui estraggono le varie merci e camici, parrucche, vestaglie, accessori vari, per poi ributtarli dentro.
Sono loro tre, infatti, a rappresentare di volta in volta il parrucchiere Antoine e le sue clienti, il trio Rebecca, il lettore di tarocchi Fritz e la lettrice della mano, la zingara Sibilla, che parla una lingua incomprensibile.  Al momento del pagamento (rubli, yen, dollari, tutto va bene) il cliente viene accusato di essere un non meglio specificato ‘agente straniero’. Viene sottoposto a intimidazioni e a un pesante interrogatorio (i soliti tre buttadentro in veste di poliziotti), nega le accuse, terrorizzato. E… voilà, si accendono le luci in platea: era tutto un gioco, uno show a beneficio dei clienti del Gran Bazar (il pubblico in sala). Il cliente ha un crollo nervoso: piange, ride, sbava, invoca la pioggia… Invoca le querce, le rose, le stelle, che lui ha visto nei disegni, non nella vita. Ma la realtà è implacabile: tutto si ricompone e al cliente viene offerto in omaggio uno spuntino a base di larve. Il Gran Bazar è generoso, è imperituro. Un mondo futuro o un universo parallelo assurdo? Possibile? Temibile? Chissà…

Venerdì, 05 Aprile 2024
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VOCI LÀ DOVE LA BATTAGLIA
de Rocco Taliano Grasso

La scène s'ouvre sur le bunker de la chancellerie d'Hitler où se déroulent les dernières heures du dictateur et où les époux Goebbels s'apprêtent à empoisonner leurs enfants au cyanure. Cependant, le dirigeant nazi ne peut s'empêcher de se remémorer son histoire d'amour avec la magnifique actrice tchécoslovaque Lida Baarova. Plusieurs décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'actrice se rend à Rome ; ensuite, alors qu'elle repart pour Salzbourg, alors que le train quitte lentement la gare, elle descend clandestinement près d'un péage. Là, par hasard, elle rencontre le boxeur Tiberio Mitri, ancien champion italien et européen des poids moyens et challenger du champion du monde Jack La Motta. Leur rencontre est d'abord assez conflictuelle et méfiante ; chacun écoute incrédule les récits de leur passé respectif. Provocateur et exaspéré, Tiberio décide même de l'abandonner ; alors qu'elle s'éloigne de cette voie ferrée, Lida est attaquée par trois criminels qui veulent la voler et la violer. Cependant, entendant ses cris désespérés, Tiberio accourt à son secours. En la voyant combattre et frapper les agresseurs avec précision et puissance, il n'a plus aucun doute sur qui elle est. L'acte noble de Tiberio déclenche leurs histoires, ouvre leurs cœurs, créant quelque chose de plus qu'une simple attraction mutuelle. Mais Lida, tout comme Tiberio, a des comptes à régler avec ses démons et maudit toujours Goebbels, empêché par la volonté d'Hitler d'épouser une femme d'une race inférieure. En racontant en détail les circonstances de leur flirt, elle révèle ses grands espoirs de devenir une star de cinéma et la compagne de l'un des hommes les plus importants du régime nazi. Tiberio évoque également dans sa propre narration les relations tumultueuses avec sa femme Fulvia, Miss Italie en 1948, le défi mondial contre La Motta à New York, raconté par La Motta lui-même lors de son retour en Sicile, et ses ambitions dans le cinéma. Mais en tant qu'acteur autant que boxeur, pour des raisons futiles et par manque d'équilibre, il a été incapable de remporter le titre mondial et ensuite de saisir la grande opportunité d'être le protagoniste d'un film d'Antonioni. Intercalée dans la narration, la voix d'une jeune fille apparaît et disparaît sur la voie ferrée, récitant des vers d'un poème d'un enfant du camp de concentration de Terezín. Et dans le cœur des deux, sur lesquels pèsent encore les fautes et les atrocités du monde de l'après-guerre, se profile la conscience qu'ils doivent eux aussi recueillir leurs voix, comme toutes les voix mineures, là où la grande bataille entre le bien et le mal a éclaté, pour les arracher au moins à l'oubli. Tiberio et Lida se séparent avec cette intention dans le cœur, mais le chemin de croix du grand boxeur s'enfonce dans la solitude et la maladie qui le ramènent encore sur cette voie ferrée. Une vision lui apparaît, ressemblant à sa Liduska, mais il ne remarque pas le train qui approche par derrière, comme lorsque l'on suit un objet en bordure de voie ferrée et en peu de temps, on ne peut même plus l'imaginer, tant l'apparition a été brève.

Venerdì, 05 Aprile 2024
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VOCI LÀ DOVE LA BATTAGLIA
de Rocco Taliano Grasso

La scena si apre sul bunker della cancelleria di Hitler dove si consumano le ultime ore del dittatore e i coniugi Goebbels si apprestano ad avvelenare i figli col cianuro, ma il gerarca nazista non può fare a meno di rievocare la sua storia d’amore con la bellissima attrice cecoslovacca Lida Baarova. Alcuni decenni dopo la fine della Seconda guerra mondiale l’attrice si reca a Roma; poi, nel ripartire per Salisburgo, mentre il treno lascia lentamente la stazione, scende di nascosto nei pressi di un casello. Qui incontra casualmente il pugile Tiberio Mitri, ex campione italiano ed europeo dei pesi medi e sfidante del campione del mondo Jack La Motta. Il loro incontro dapprima è alquanto scontroso, diffidente; ognuno ascolta incredulo i reciproci racconti della loro storia passata. Tiberio, provocato ed esasperato, decide perfino di abbandonarla; allontanatosi da quel binario, Lida viene assalita da tre malviventi che vogliono derubarla e violentarla. Egli tuttavia sente le sue grida disperate e accorre in soccorso e lei, vedendolo combattere e colpire gli aggressori con precisione e potenza, non ha più alcun dubbio su chi egli sia. La nobile azione di Tiberio fa decollare le loro storie, apre i cuori dei due creando qualcosa di più di un’attrazione reciproca. Ma Lida, come Tiberio, ha un conto aperto con i suoi fantasmi e maledice ancora Goebbels, impedito dalla volontà di Hitler a sposare una donna di razza inferiore. Nel raccontare circostanze dettagliate del loro flirt, rivela le sue grandi speranze di diventare una stella del cinema e la partner di uno degli uomini più importanti del regime nazista. Anche Tiberio coinvolge nella propria narrazione i burrascosi rapporti familiari con la moglie Fulvia, Miss Italia nel 1948, la sfida mondiale a La Motta a New York, rievocata dallo stesso La Motta nel suo ritorno in Sicilia, e le sue ambizioni nel cinema. Ma come attore così come pugile, per futili motivi e mancanza di equilibrio, fu incapace prima di vincere il titolo mondiale e poi di cogliere la grande occasione di essere protagonista in un film di Antonioni. A intercalarsi nella narrazione la voce di una fanciulla che appare e scompare sul binario, recitando versi di una poesia di un bambino del campo di concentramento di Terezín. E nel cuore dei due, su cui incombono ancora le colpe e le atrocità del mondo del secondo dopoguerra, si fa strada la consapevolezza di dovere raccogliere lo stesso le loro voci, come tutte le voci minime, laddove la grande battaglia del bene e del male è scoppiata, per strapparle quantomeno all’oblio. Tiberio e Lida si separano con questo proposito nel cuore, ma la via crucis del grande pugile s’inabissa nella solitudine e nella malattia che lo portano ancora su quel binario. Una visione gli appare, sembra la sua Liduska, ma non si accorge del treno che sopraggiunge alle spalle, come quando si segue un oggetto al margine della ferrovia e in breve non si può più nemmeno immaginarlo, tanto breve è stata l’apparizione.

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